La terrible épreuve du sac poubelle à lien
Aujourd’hui, je voudrais remercier le type génial qui a inventé les sacs poubelle à poignées coulissantes (M.Handy BAG?).
Cela fait plusieurs années que je les utilise. D’ailleurs, je pensais que les sacs poubelle à lien classique n’existaient plus depuis belle lurette …Jusqu’au jour où (c’est-à-dire, pas plus tard qu’il y a 2 semaines), je me suis aperçue que les derniers sacs poubelle achetés ne possédaient pas de poignées coulissantes ! Aïe ! Mais, je devrais pouvoir survivre, me suis-je raisonnée. Comment faisait-on avant, hein ?
Erreur ! Grossière erreur ! J’en bave, les amis ! Je peste ! Je suis au bord de la crise de nerf !
Primo, j’attends toujours le dernier moment, quand le sac est bien rempli, pour me décider à le fermer. Résultat des courses : je suis obligée de plonger mes mains dans les ordures dégueulasses et puantes ! Retirer quelques détritus (tout cela en apnée) pour parvenir à récupérer assez de plastique à tourner ! En fait, les sacs poubelle à lien classique sont peut-être moins chers à l’achat, mais on en met beaucoup moins que dans les sacs poubelle à poignées coulissantes. Celles et ceux qui pensent réaliser une économie se plantent !
Secundo, je paume quasiment toujours le lien. Je m’en rends évidemment compte au moment où le sac est plein et que je souhaite le fermer. Je le cherche partout : sous le sac en plastique, au fond de la poubelle, à côté, sur le sol de la cuisine et niet ! Il a beau être rouge, je ne le retrouve quasiment jamais ! Alors, j’improvise, je ruse ! Je coupe un morceau de ruban à cadeaux ou je transfère une partie des ordures pour gagner un peu de plastique et parvenir à faire un nœud !
Tercio, quand le lien n’est pas perdu, il se casse et me reste entre les mains…ou, pis encore, le nœud glisse et ne tient pas ! Je me retrouve, une fois de plus, avec l’air con! Rebelote : ruban à cadeaux ou nœud avec le plastique du sac !
Un jour sur deux, je suis à deux doigts de péter un plomb avec ces maudits sacs poubelle ! En réalité, je n’attends qu’une chose : terminer, au plus vite, cette série de sacs à la « mord-moi-l’nœud » et pouvoir, enfin, reprendre une vie sereine avec mes sacs à poignées coulissantes.
Il y a des inventions comme ça, qui nous simplifie la vie, sans que nous nous en rendons forcement compte !