Ma bulle d'air

Depuis une semaine, je me suis mise à refréquenter ma salle de sport. A raison de 3 séances d’une heure par semaine.

On ne ressort jamais totalement indemne d’une grossesse. Et c’est d’autant plus vrai après deux grossesses quasi successives. Des hanches qui se sont élargies, la peau distendue laissant apparaître quelques vergetures sur les cuisses, les bras flasques façon « blanc de poulet » et des fesses trouées de cellulite ressemblant étrangement à la lune. Bon, j’exagère…mais à peine !

Le bilan me concernant est loin d’être catastrophique. Poids avant grossesse : 57 kilos. Poids après grossesse : 60 kilos. 3 kilos à se délester avant l’été et l’éprouvante épreuve du maillot de bain. 3 kilos, ce n’est rien, me direz-vous...ils seront rapidement perdus en adoptant  une alimentation équilibrée et un peu d’activité physique. Détrompez-vous les derniers kilos d’une grossesse sont toujours les plus difficiles à perdre ! Et je ne suis d’ailleurs pas certaine que ces 3 séances de cardio-training hebdomadaires seront suffisantes à me faire passer en dessous de la barre des 60 kilos.

Bref, depuis une semaine, je suis à fond à dedans. Refréquenter ma salle de sport me met d’excellente humeur. Tout d’abord, parce que j’ai envie de perdre ces 3 kilos en trop et que le sport est l’une des façons d’y parvenir (bon, y’a aussi le régime DUKAN mais celui là, je le laisse aux personnes très motivées). Ensuite (et surtout!), parce que c’est une belle échappatoire. Passer ses journées avec un mioche de 5 mois et un autre de 3 ans, limite hyperactif, c’est sympa mais on a envie de voir autre chose parfois !

La salle de sport, c’est ma bulle d’air : mon moment de détente. Je chausse mes easytone (vous savez, ces chaussures de sport sensées vous faire un popotin d’enfer !), branche mon Ipod diffusant le best-of de la dance des années 90 et c’est parti ! Départ : 20h30. Retour : 22h30. Durée du trajet : 15 minutes à pied à l’aller (histoire de s’échauffer !) et 15 minutes à pied au retour (histoire de terminer en douceur).

J’oublie pendant ces brèves heures d'évasion ma condition de mère au foyer à durée déterminée…