Le job idéal n'existe pas!
Difficile de trouver un job…Difficile de trouver un job bien payé…Difficile de trouver un job intéressant…Difficile de trouver un job où le chef est sympa…Difficile de trouver un job où les collègues sont sympas.
J’ai trouvé un job. Ce job est bien payé, intéressant, le chef plutôt sympa (le précédent se comportait en chefaillon : insupportable !). Mais, les collègues, alors ! Disons qu’ils ont décidé d’un accord commun de me mener la vie dure !
Dès le premier jour, j’ai ressenti une animosité. Un accueil polaire. Aujourd’hui, après deux mois et demi d’ancienneté au sein du service, cette animosité est toujours présente.
On ne m’adresse pas la parole. Quand j’essaie d’engager la conversation, de poser des questions : on me répond par « oui » ou par « non » ou par « je ne sais pas », sans développer…Histoire de mettre court à toute conversation possible. Lorsque j’essaie de participer à une conversation déjà entamée : on m’ignore totalement, comme si je n’étais pas intervenue, comme si j’étais transparente, comme si je n’existais pas.
On ne m’apporte aucune aide : ni concernant le système informatique, ni sur les procédures, ni sur le fonctionnement de la société…Je dois me débrouiller seule. Alors, je réfléchis, je fouine et je finis souvent par trouver...Même si, je dois l’admettre, je mets beaucoup plus de temps que si l’information m’avait été immédiatement transmise par un collègue doté d’un esprit d’équipe !
Mes collègues font leur loi. Il y a une permanence téléphonique à respecter : on ne me consulte pas. Si tous mes collègues ont décidé de partir à 17h, alors je suis obligée de rester jusqu’à 17h30. On monte la clim, on éteint la lumière…on ne me demande jamais mon avis.
Ils chahutent entre eux, se lancent des balles en mousse, mettent de la musique dans le bureau…Ils se foutent carrément de savoir si je suis en conversation téléphonique avec un client ou pas. Parfois, j’ai l’impression de me trouver 20 ans en arrière : au collège ! Et aujourd’hui, la cerise sur le gâteau : l’un d’entre eux s’est permis une réflexion plutôt culottée en me reprochant de parler trop fort au téléphone..Alors, que je m’efforce simplement de couvrir tout le brouhaha !
Je ne comprends pas leurs motivations. Qu’ont-ils à y gagner ? Si leur but est de me voir dégager, ils oublient un peu vite que, dans cette hypothèse, ils se retrouveraient avec mes dossiers répartis entre chacun.
Bref, après beaucoup d’efforts pour parvenir à m’intégrer à l’équipe, j’ai décidé de prendre énormément sur moi. Je me concentre sur mon travail, essaie de faire abstraction de mon entourage nuisible, pense au salaire motivant qui tombe à la fin du mois. Et puis, mes pensées vont également à ma petite famille que j’aime.
Ah non ! Décidemment, le job idéal n’existe vraiment pas.